Alphonse Desjardins est né le 5 novembre 1854 à Lévis, et décède le 31 octobre 1920 à Lévis.
Fils de François Roy dit Desjardins et Clarisse Miville dit Deschênes.
Huitième enfant d’une famille de 15 enfants, originaire de Saint-Jean-Port-Joli.
Alphonse poursuit ses études secondaires au Collège de Lévis qui prodigue un enseignement bilingue.
Les difficultés financières de sa famille le forcent à abandonner le collège à l’été 1870.
En 1869, il s’enrôle dans la milice volontaire.
De retour à Lévis, il commence en 1872 une carrière de journaliste à L’Écho de Lévis. Il couvre la vie parlementaire et en 1873 il séjourne à Ottawa à titre de correspondant
Il passe ensuite au journal Le Canadien de Québec. On lui confie la chronique de la vie parlementaire québécoise, qui lui permet de fréquenter les milieux influents de la politique et des affaires
En 1879, Alphonse abandonne le journalisme pour entreprendre l’édition des débats parlementaire du Québec. Il éditera 21 volumes sur les Débats de la Législature provinciale de la province de Québec.
Le 2 septembre 1879, Alphonse Desjardins, 24 ans, épouse Dorimène Roy-Desjardins, 20 ans, à l’église de Saint-Pierre de Sorel.
Dorimène Desjardins est née en 1858 à Sorel, et décède le 14 juin 1932 à Lévis.
Fille de Joseph Roy-Desjardins, capitaine de bateau à vapeur, et de Rosalie Mailhot.
Cinquième enfant d’une famille de onze, dont cinq décèdent de maladies infantiles.
Elle est confiée très tôt à la sœur de sa mère, Louise-Clarisse Mailhot et son époux Jean-Baptiste Thériault, à Lévis
Elle étudie au couvent Notre-Dame-de-toutes-Grâces (aujourd’hui l’école Marcelle Mallet)
Elle termine ses études en 1874 ou 1875.
Le 22 avril 1982, Alphonse est nommé au poste de sténographe de langue française à la Chambre des communes du Canada, à Ottawa, poste qu’il occupera de 1892 à 1917 où il séjourne 6 mois par an.
Le 6 avril 1897, Alphonse assiste à un débat de la Chambre des Communes fédérales dans le contexte du dépôt d’un projet de loi visant à contrer les conséquences néfastes de l’usure (un Montréalais s’était vu condamné par la justice à payer 5000$ de frais d’intérêts sur un emprunt initial de 150$
Ces révélations l’incitent à entreprendre l’étude minutieuse des problèmes d’épargne et de crédit des «classes laborieuses» et des moyens d’y répondre durablement.
Alphonse Desjardins fondera pas moins de 136 caisses de 1907 à 1915, dans son temps libre et sans aucune aide financière.
Dorimène Desjardins a donné son appui au projet des caisses et effectue fréquemment les tâches de gérance au nom de son mari.
À la retraite de son mari, Dorimène deviendra alors la dépositaire des projets de ce dernier et contribuera aux travaux du comité spécial, formé par les dirigeants de la Caisse de Lévis, pour préciser le projet de fédération et de caisse centrale.
En 1920, elle collabore à l’unification et à l’organisation des caisses populaires de la région de Québec.
En 1921, elle est nommée vice-patron du Conseil de l’Union régionale des caisses populaires Desjardins du district de Québec.
- Durant trois ans de recherches consacrées à ces problèmes, Alphonse découvre les associations coopératives d’épargne et de crédit de l’Europe.
- Le 6 décembre 1900, dans la salle de la Société des Artisans canadiens-français de Lévis, un groupe de plus de 130 citoyens, présidé par Alphonse participent à la fondation de la première caisse populaire d’épargne et de crédit en Amérique du Nord.